Nous poursuivons notre découverte de l’Est en compagnie de la petite troupe UTCéo-québécoise avec quelques touches seines et marnaises (Nadia, Julie, Laure, Emilie, Maxime, Loic, Emmanuel)… une petite virée de 10 jours dans un pays historiquement mal aimé mais qui vaut le détour.
Nous ne nous pressons plus (pas un road trip effréné) et décidons de nous concentrer sur deux régions de Pologne : Cracovie et Zakopane à la frontière Slovaque.
3, 2, 1… décollage.
Nous partons de Bruxelles-Charleroi, notre nouvel aéroport low cost qui nous mènera probablement dans les prochains mois et années à découvrir l’Europe… Atterrissage à Katowice, 2h à l’ouest de Cracovie. Le trajet en bus vers Cracovie nous fait découvrir la campagne polonaise… nous nous attendions à être choqués par la pauvreté… La première constatation est inverse : point de Lada mais des voitures françaises et allemandes, routes en bon état et maisons gigantesques bien tenues. Bien sûr, nous sommes quand même frappés par les chevaux travaillant la terre dans les champs.
Dans les premiers jours, nous comprenons que la chute du rideau de fer a transformé ultra rapidement le pays : la ville est vivante et moderne. Nous nous y sentons très bien. Nous arpentons la ville autour de la Rynek Glowny, nous nous baladons du côté du château de Wawel, parcourons l’un des plus vieux quartiers juifs d’Europe et visitons le siège de la Gestapo. Les restos ne sont pas chers et nous y passons quand même pas mal de temps à discutailler en dégustant de la Ziwiek (bière locale).
Sommes toutes, nous nous rendons compte que l’histoire des Polonais est jonchée de dominations étrangères ou d’idéologies qui l’ont empêchée de se créer une histoire ropre : les suédois, les autrichiens, les hongrois, les allemands, les communistes… autant de peuples qui ont dû passer par la Pologne pour aller conquérir d’autres horizons…. Eh oui la Pologne est au centre de l’Europe et non pas l’Est, elle a donc été convoitée depuis la nuit des temps.
La Pologne est au centre de l’Europe et Cracovie est au centre de la Pologne. C’est bien pour cela que le régime d’Hitler a installé ses plus grands camps de concentration et le plus connu de tous : Auschwitz. Une visite guidée de 3h nous replonge dans l’atrocité d’une période qu’il ne faut surtout pas oublier pour ne pas la reproduire. Nous parcourons d’abord le camp de travail d’Auschwitz puis celui de Birkenau.
A partir de Lundi, la troupe se réduit à 4 personnes. Nous sommes maintenant avec Manu et Milie pour un approfondissement de la ville. Nous découvrons Nowa Huta dans la banlieue de Cracovie. Cette banlieue est construite selon un modèle d’architecture communiste. Ici, après la fin de la seconde guerre mondiale, 40 000 personnes travaillaient dans le secteur de la sidérurgie et de la métallurgie.
La ville est en étoile et faite pour contrôler les manifestations. Les immeubles se ressemblent tous mais il y a quand même des différences que le guide nous invite à remarquer. Les cadres du parti (communiste) ont des plus grandes fenêtres et un plafond plus haut dans leurs appartements… des privilèges ! (tiens donc). Dans cette même journée, nous visitons également la vieille université de Cracovie qui a eu comme éminents élèves Nicolas Copernic et Jean Paul 2.
Mercredi, nous partons en bus pour Zakopane, station de ski dans les Carpates. L’arrivée est un peu épique avec un système de bus bizarroïde. Pas de carte, pas d’horaire, pas de tarif mais des minibus (type estafette louche) passant très fréquemment. La station nous surprend : beaucoup de pots d’échappement, un monde incroyable dans la ville et sur les chemins de randonnées… une ville à touristes Polonais.
Le temps n’est pas formidable mais nous randonnons quand même, 600 m de dénivelé avalé en très peu de temps et un paysage qui vaut le coup !
Nous avons beaucoup aimé la découverte de ce pays. Le tourisme n’y est que très peu développé ce qui est parfois gênant mais qui au final nous a obligé à nous débrouiller par nous même comme des routards.
Kiss kiss shot shot à nos compagnons de voyage et à nos photographes en herbe.
~B&Q
C’est dans le Pas-de-Calais, au Noooord, à Boulogne-sur-mer, qu’on s’était donné rendez-vous ; B&Q, Catherine & J-C, Ludo & Delphine, Sylvain, Nadia, Yoël, Xavier, Maxime et moi pour un week-end sportif, initialement prévu ! 
Caroline W. est une goulue comme nous. Elle connait par coeur tous les cafés de Vienne. La pause sachertorte accompagné d’un café viennois est un incontournable. Il faut prendre des forces pour visiter la ville car Vienne recèle de trésors
Nous avons connu Caroline W. à Washington DC, elle faisait ses armes à la mission militaire. Elle s’est ensuite envolée vers Vienne à l’OSCE où nous l’avons rejoint le temps d’un week-end de trois jours. Nous partons aussitôt en Road Trip vers le lac de Neusiedler : lieu de villégiature des Viennois en manque d’océan. Ils y pratiquent notamment la planche à voile et le kite surf ! La balade est agréable, nous empruntons les petits chemins … limite cyclables (rhô pas bien!). Les chevaux sauvages gambadent et les paysages viticoles nous aiguisent les papilles. En plus, la Hongrie n’est pas loin, un passage de frontière s’impose ! Nous constatons rapidement que les villes sont remplies de cabinets médicaux : dentistes principalement. En effet, les autrichiens n’hésitent pas à aller se faire soigner en Hongrie car les honoraires sont beaucoup plus faibles (près d’un tiers inférieur). Pas le temps de se faire poser une couronne, nous filons à Sopron, très jolie ville hongroise. Nous dépensons nos florints fraichement convertis à la terrasse d’un café avant de parcourir la cité. Le symbole de la ville est la tour de la Lanterne. Sur la place principale, la colonne de la Trinité a été construite en style baroque et l’église des Ursulines dans le style néo-gothique. On ne résiste pas à photographier les voitures typiques.
En route … nous repassons la frontière et rejoignons la ville de Rust dans le conté de Burgenland : véritable nid à cigognes et repère d’œnologues (ou d’ivrognes pour la rime). Les papilles sont à leur comble, les cigognes nous surveillent, il est temps de regagner Vienne la Capitale.
Nous nous échappons de notre petit appartement le temps d’un week-end pour aller respirer l’air iodé de la côte d’Opale. La première escale se fait près de Gravelines. Du haut du phare de Petit-Fort-Philippe nous découvrons les immenses plages de sable où se pratiquent le char à voile et autres sports liés à un cerf-volant. L’idée d’un « wind week-end » émerge alors ! 
Du haut de l’hôtel de ville, Martin et Martine, deux jacquemarts du XVIe siècle nous surveillent de manière espiègle. Cela nous donne le ton de la balade … de la porte de Paris à la Citadelle, c’est Hélène qui nous fait la visite en compagnie d’Aude et de Nadia. La ville est très agréable avec de larges avenues et de grandes places … elle aurait même des allures de petite bourgeoise. Au XIXe siècle, elle reste a l’écart de l’industrialisation et a failli louper le coche. Le Cambrésis compte alors sur d’autres atouts avec la célèbre dentelle de Caudry. Nous assistons à une démonstration sur un imposant métier d’antan donnée par un passionné du textile. Nous ne manquons pas non plus l’exposition de robes de mariée : « l’amour en cage ». Les grands couturiers et le prêt-à-porter utilisent encore la dentelle de Caudry pour leurs créations et s’amusent à jouer avec les matières. La technicité de cet artisanat est unique et parfois élevé au rang d’art.
"Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Nos fenêtres donnaient sur des f'nêtres semblables
Et la pluie mouillait mon cartable
Et mon père en rentrant avait les yeux si bleus
Que je croyais voir le ciel bleu
J'apprenais mes leçons, la joue contre son bras
Je crois qu'il était fier de moiIl était généreux comme ceux du pays
Et je lui dois ce que je suis
Et c'était mon enfance, et elle était heureuse
Dans la buée des lessiveuses
Et j'avais des terrils à défaut de montagnes
D'en haut je voyais la campagne
Mon père était "gueule noire" comme l'étaient ses parents
Ma mère avait les cheveux blancs
Ils étaient de la fosse, comme on est d'un pays
Grâce à eux je sais qui je suis
Y avait à la mairie le jour de la kermesse
Une photo de Jean JauresEt chaque verre de vin était un diamant rose
Posé sur fond de silicose
Ils parlaient de 36 et des coups de grisou
Des accidents du fond du trou
Ils aimaient leur métier comme on aime un pays
C'est avec eux que j'ai compris"~B&Q
Premiers panoramas en haut de l'Atomium qui n'est rien d'autre qu'une maille de fer inclinée grossie 165 milliards de fois. Le Manneken-Pis est toujours là et revêt différents costumes selon le calendrier. Nous lui avons trouvé un petit copain à quatre pattes non loin. Le thème du séjour était le trek urbain avec pour fil conducteur les façades BD. On en compte une quarantaine dans le Pentagone. Nous avons donc croisé Boule et Bill, les Daltons, Tintin et Milou, le Marsupilami, Quick et flupke ainsi que Cubitus. Eh oui, les belges sont restés de grands enfants et une des spécialités de Bruxelles, 
c’est le théâtre de marionnettes. Les pièces sont des parodies de grands classiques comme Le Bossu, Les Trois Mousquetaires ou Roméo et Juliette. Des manipulateurs animent les personnages par le haut. Dans chaque pièce, on retrouve Woltje, une sorte de Mr Loyal qui dénoue et commente toutes les intrigues. 
Quel plaisir de redécouvrir sa capitale sous le soleil et à bicyclette ! Oooooh des vélib' et si on essayait ? Bon ok, à la base ce concept n'est pas fait pour les touristes comme nous mais bien pour les parisiens pressés soucieux de se rendre d'un point à un autre le plus rapidement possible. Pour les novices : quelques règles de sécurité sont à connaitre avant de chevaucher l'engin ! Nous ne les connaissions pas et biensûr nous n'avons pas été épargnés par les klaxons des voitures ou les hurlements des piétons ! 
Illustre fête animant la région de Dunkerque pendant plus de deux mois, le carnaval est avant tout un hommage à Jean Bart. Mais qui est ce ? Jean Bart (Jan Baert en néerlandais), né le 21 octobre 1650, était un corsaire au service du roi de France. Son exploit le plus remarquable a été la prise de contrôle d’un convoi de 130 navires hollandais chargés de blé alors que la France était en pleine période de disette. Jean Bart est devenu un héros ! Pas une fête à Dunkerque ne se terminerait sans la Cantate à Jean Bart, véritable « hymne national » dunkerquois. La foule des « carnavaleux » se retrouvent et à genoux, les bras tendus vers le ciel, entonnent le premier couplet et le refrain de la Cantate à Jean Bart.
Le carnaval, c’est une fête où tout le monde se déguise et chacun y va de sa propre imagination. Je vous rassure, le carnaval n’heurte généralement pas la sensibilité des plus jeunes. Vous l’aurez compris, le carnaval, c’est énorme ! Ce week-end dans le pays du noooord en plein cœur de la Flandre est tout simplement mémorable, on conserva une pincée de pensée aux frites, à la bière, aux maquilleuses, à mes parents pour avoir gentiment prêté la maison, aux amis et sans oublier l’essentiel : mon anniversaire.
C'est notre rital préféré Micky qui détient la recette secrète des gnocchis à la piémontaise transmise de génération en génération dans sa famille. Et bien l'idée fausse c'est que les gnocchis ne sont pas des pâtes ! Don Patillo n'a qu'à bien se tenir ... Nous, on a Don Mickillo et quand ses élèves ne suivent pas les consignes et bien il râle ... "maaaaa makésské tou fé !". Les gnocchis, çà se roule sur une grande planche en bois et ensuite se découpe avec un couteau spécial. Attenzione, ne pas les faire trop longs ni trop épais ... tout un art ! Voici le mode d'emploi en images. Nous n'avons pas eu à utiliser les gnocchis de secours achetés au cas où. La dégustation a eu lieue à Jouars-Pontchartrain (Yvelines 78) dans la charmante maison de Delphine et Nicolas au coin d'un bon feu. 
Fiat 500 aux couleurs de l'Italie, c'est la future voiture d'Anne. La classe ! On aperçoit Maxime sur la photo ?! Il était de passage en France avant de chausser les bottes et le casque pour participer au confinement de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Bonne chance Maxou ! Suivez ses aventures sur son blog "Dobryden de l'Ukraine" (voir les blogs des amis).
Nous poursuivons notre découverte de la région en musique.Les photos de B&Q
La roue tourne pour tout le monde !
Nous voici parachutés à Valenciennes ! 
